Critique CD musique classique I Vision I 2018

Critique CD musique classique. Quelle émotions lorsqu’on en reçoit une ! Ma principale activité est la pédagogie. Et je suis aussi une créatrice : autrice, inventrice et compositrice. En 2018, j’ai produit mon CD Vision, qui a été une longue aventure semée d’embûches.

Aujourd’hui, je reçois la critique de Charlly Stan et je te la partage.

Photo Copyright Pauline Cheyrouze

Vision, c’est mon album coup de cœur.

Un CD audio + photos, avec les plus emblématiques de mes compositions pour chœur a capella, et une composition pour violoncelle solo, Vision d’un autre monde dans un nouvel Univers.

Tu sais, les groupes de rock, invitent des jeunes artistes en 1ère partie ?
Pourquoi, dans le classique, ça ne se fait pas ? Mystère, mais je l’ai fait, dans un récital carte blanche.

J’ai invité une jeune violoncelliste de 16 ans, Mathilde Reuzé, et j’ai eu un véritable coup de cœur, car j’entendais enfin ma composition comme je l’avais imaginée !

Et ça m’a donné envie d’enregistrer avec elle.

Je suis pédagogue, oui, c’est ma passion et ma principale activité.

Je suis aussi une artiste créatrice : autrice, compositrice.

Lire une critique sur mon CD Vision, dans la catégorie Critique CD musique classique est pour moi un honneur.

La critique CD de Charlly Stan en 2024

Je vous partage ici la critique CD musique classique intégrale suite à l’écoute de Vision par Charlly Stan :

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Ma rencontre avec Christine Jeandroz a débuté durant l’été 2024 sur les réseaux sociaux. J’ai été immédiatement frappé par l’apparence de cette femme, qui ressemblait étonnamment à la célèbre pianiste Martha Arguerich. Elle a attiré mon attention grâce à une vidéo virale dans laquelle elle exprimait son mécontentement face à la tendance des pianistes à jouer la « Marche turque » de Mozart à une vitesse effrénée.

En parcourant son profil Instagram, j’ai été séduit par son univers : un piano Pleyel au look romanesque en arrière-plan, avec Christine devant sa caméra, exprimant ses convictions avec un discours vif et clair. Au fil de nos échanges par message et téléphone, nous avons partagé notre vision de la musique et critiqué certaines pratiques douteuses de professeurs de conservatoire qui semblent obsolètes.

Quelque temps plus tard, ma sœur m’a appelé pour me dire qu’un colis à son nom m’attendait chez moi. Ému à l’idée de découvrir son contenu, j’ai pris le train pour rentrer chez moi, bien avant la date initialement prévue. En ouvrant le colis, j’ai trouvé une enveloppe beige ornée du logo de l’académie de Christine .À l’intérieur, un disque noir intitulé « VISION », dont le titre est écrit d’une façon abstraite ressemblant à un œil. Accompagné d’un croquis esquissé par Catherine Bauge-Descas, le disque lui-même est une œuvre d’art.

Dès que j’ai placé le CD sur mon poste, je me suis allongé sur mon lit, les yeux fermés, me laissant emporter par chaque note qui traversait.

La première plage, « TERCER MUNDO », est une adaptation lyrique de la poésie d’Isabel Pérez Montalbán, presque liturgique dans son approche. La sonorité, parfois capricieuse dans les aigus en raison de la réverbération de La Chapelle Saint-Pierre à Saulges, ne me dérange pas car elle ajoute un charme indéniable et une vérité au disque.

La plage s’ouvre avec un ténor qui plonge dans le texte avec une douceur monacale, nous transportant hors du temps, comme si nous étions suspendus au-dessus de notre esprit. Plus loin, le texte semble s’organiser, la rythmique s’impose et me fait penser aux Noces de Stravinsky. Les sonorités s’entremêlent telle une tresse, créant un jeu musical subtil avant que le silence ne s’installe.

« Sotto Voce », tiré aussi des poésies de Louisa Siefert, déploie un chant gracieux et lyrique, avec une prise de son généralement réussie, bien que parfois trop réverbérée, ce qui nuit à la clarté des voix. Les voix, parfois lointaines, apportent une profondeur au chant, amplifiée par l’endroit où il a été enregistré. Ce chant envoûtant qui m’évoque une sirène attirant ses proies au fond des abysses, chaque silence marquant des moments essentiels, comme si le chant respirait. Les contrastes entre les sonorités instables sont fascinants, sans jamais déranger l’écoute.

Le texte de Louisa Siefert, empreint de tendresse, s’harmonise parfaitement avec le cadre majestueux du Temple du Port-Royal à Paris. La musique, bien que parfois instable, reste envoûtante, comme un sortilège.

« Vision d’un autre monde » : le ton grave, donné par un coup inquiet de la violoncelliste, une puissance et une énergie contrôlées, nous éblouit, ce qui n’altère pas le jeu délicat et bouleversant de cette jeune artiste en solo.

La prise de son pour le violoncelle solo est moins agréable, la sonorité étant trop éloignée de la violoncelliste. Le son produit ne ressemble pas toujours à ce que l’on attend d’un violoncelle. De nouvelles sonorités émergent, des expériences auditives que je n’avais jamais rencontrées auparavant, avec des tonalités graves qui semblent prêtes à se rompre. À la fin, elle termine son morceau en laissant la dernière note s’évanouir dans un silence palpable, surprenante.

Christine Jeandroz se révèle être une véritable pépite musicale, fusionnant habilement poésie et sonorités contemporaines. Parmi les morceaux qui composent cet opus, les trois dernières plages prennent une dimension particulièrement captivante. En particulier, « La joie retrouvée » émerge comme un moment clé, illuminant l’ensemble du disque d’une lumière nouvelle. Alors que les compositions précédentes se déploient dans une atmosphère plus sérieuse et grave, cette pièce apporte une bouffée d’air frais, un réveil des sens qui surprend et enchante.

L’album « VISION » de Christine Jeandroz est une découverte fascinante qui mêle poésie et musique avec une sensibilité unique. Chaque pièce offre une expérience immersive, transportant l’auditeur dans un univers riche en émotions. Christine parvient à capturer l’essence de la musique «contemporaine»tout en rendant hommage aux traditions «classiques, »créant ainsi un pont entre les époques. Un disque à écouter et à réécouter pour en apprécier toute la profondeur.

Christine Jeandroz, avec sa sensibilité unique, réussit à créer une expérience immersive qui transporte l’auditeur au cœur d’un univers émotionnel riche et nuancé. Chaque note, chaque parole résonne comme un écho des traditions musicales tout en s’inscrivant résolument dans la modernité. Elle parvient ainsi à établir un dialogue harmonieux entre le passé et le présent, rendant hommage aux grandes œuvres classiques tout en explorant de nouvelles voies créatives.

L’album invite à une écoute attentive, à une découverte progressive des subtilités qui le composent. À chaque écoute, on perçoit des nuances que l’on n’avait pas remarquées auparavant, révélant ainsi la profondeur de la création de Christine. Ce disque est bien plus qu’une simple collection de chansons ; c’est un voyage à travers les émotions humaines, une exploration de la joie, de la mélancolie et de la beauté de l’instant présent.

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Cette Critique CD musique classique est signée par Charlly Stan

💖 Sais-tu que pour soutenir une artiste, le mieux, c’est de :

  • te procurer ses créations
  • ne pas les prêter
  • les offrir si tu les aimes, à tous tes amis.
  • ne surtout pas les copier !

Le CD est en vente sur ma boutique en ligne.

J’ai produit moi-même ce disque, afin qu’il soit exactement comme je voulais, et aussi … parce que Deutsche Grammophon ne l’a pas produit ! 😉

Remerciements

Je tiens à remercier infiniment Chally Stan pour sa critique CD musique classique digne d’un grand magazine culturel.

Tu peux me contacter pour une commande de composition, sur un texte de ton choix, ou pour un instrument soliste.

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